Nutrition et métabolisme : quel lien avec le développement folliculaire et embryonnaire chez les mammifères ?

2016 
L’influence du poids et des apports energetiques sur la fertilite chez les animaux, mais aussi chez l’Homme est reconnue depuis tres longtemps. Les animaux ou individus en mauvaise condition, ou perdant du poids, ont generalement des performances reproductives decevantes. Les pertes economiques associees a l’infertilite sont parfois importantes, et depassent chez le bovin largement le cout de l’insemination et de la semence. De nombreux arguments suggerent que l’influence de la nutrition sur la reproduction s’exerce par l’intermediaire des composants du regime alimentaire comme les lipides, le glucose, les acides amines et les mineraux au niveau de l’axe hypothalamo-hypophysaire et aussi directement au niveau des gonades. Ces effets nutritionnels peuvent aussi s’exercer par une modulation des hormones du metabolisme comme l’insuline, l’insulin-like growth factor 1, l’hormone de croissance, la ghreline, les hormones thyroidiennes ou encore les hormones produites et secretees par le tissu adipeux blanc. Dans cette revue nous rapportons les effets connus de ces nutriments et hormones metaboliques sur le developpement folliculaire, les cellules ovariennes, la qualite ovocytaire ainsi que sur le developpement embryonnaire precoce en prenant l’exemple de differentes especes de mammiferes.
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