Tamponnement intra-utérin: description des pratiques et de la formation des internes

Resume Objectif : L’objectif principal etait de decrire les pratiques des centres hospitaliers universitaires francais concernant l’utilisation du tamponnement intra-uterin. L’objectif secondaire etait de decrire la formation des internes a l’utilisation du tamponnement intra-uterin (TIU). Methodes: Il s’agissait d’une enquete realisee a l’aide d’un questionnaire envoye a tous les internes de gynecologie-obstetrique de France entre le 1er mai 2018 et le 1er juillet 2019. Les reponses des internes de premiere annee ont ete exclues. Les donnees concernaient les pratiques des centres (voie d’accouchement, voie d’insertion, controle echographique, utilisation de meches vaginales ou d’une antibioprophylaxie) ainsi que l’avis des internes concernant leur formation a la mise en place du tamponnement intra-uterin (frequence, seances de formation ou de simulation, difficulte d’apprentissage). Resultats: Nous avons obtenu 145 reponses permettant de representer l’ensemble des regions de France. Les reponses de 27 centres universitaires sur 28 ont ete recueillies. Tous les centres l’utilisent aussi bien au cours d’un accouchement par voie basse qu’au cours d’une cesarienne. Des meches vaginales sont utilisees dans 74% et 65% instaurent une antibioprophylaxie. Une formation specifique des internes au cours de l’internat est decrite dans seulement 26% des cas tandis que 21% des internes declarent ne jamais avoir pose de TIU. Conclusion: Le tamponnement intra-uterin est une technique largement utilisee en France et ceci quelle que soit la voie d’accouchement.  La formation des internes de gynecologie-obstetrique apparait donc indispensable d’autant que la simulation est parfaitement adaptee a l’apprentissage de ce geste.