Les troubles du sommeil en France : la plainte de sommeil cache parfois des pathologies graves

2018 
Objectif Description des troubles du sommeil chez les repondants a un questionnaire en ligne. Methodes Etude observationnelle d’un auto-questionnaire en ligne avec analyse algorithmique en trois categories : apnees du sommeil, insomnie et troubles complexes. Resultats Douze mille cent cinquante six participants, 8388 (69 %) femmes dont 2279 menopausees, âge moyen 42,2 ± 14,8 ans. Les plaintes concernent l’insomnie chez 10822 (89 %) : endormissement 7220/10 822 (67 %), maintien du sommeil 9935/10822 (92 %) et eveils precoces 8705/10 822 (80 %). Le score d’ISI est le plus eleve chez les patients ayant les trois symptomes (18,85 ± 3,93 vs 4,59 ± 6,40). Une insomnie sans comorbidite a ete retenue par l’algorithme chez 1405 (11,6 %) avec un ISI moyen de 15,0 ± 4,61. 4969/12156 (41 %) ont un score ESS > 10 mais seulement 3748 (31 %) ont une plainte de somnolence avec un ESS moyen de 12,2 ± 4,7 vs 7,9 ± 4,3 chez les non somnolents. 3237 (27 %) ont eu un endormissement au volant. 3599 (29,6 %) ont un ronflement, 1169 (9 %) des pauses respiratoires et 883 (7 %) les deux. Une suspicion de SAS a ete retenue par l’algorithme chez 1751 (14,4 %). 8860/12156 (73 %) ont une plainte d’anxiete avec un score moyen sur l’echelle HAD anxiete de 9,4 ± 3,9. Celui de l’HAD depression est de 6,5 ± 3,9 avec un score >10 retrouve chez 2012 (16,5 %) dont 1360/2012 (67 %) ont une plainte d’insomnie d’endormissement et 1690 (84 %) une insomnie de maintien de sommeil. Conclusion Ces donnees montrent l’importance de l’insomnie chez les patients porteurs de troubles du sommeil en France (12156 participants), avec une prevalence elevee de somnolence, de risque accidentel et de depression.
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