Les parties à un arbitrage international peuvent-elles choisir la langue de la procédure en cas de saisine du juge belge ?: Note sous Cour constitutionnelle, 8 mai 2014, n° 75/2014

2015 
This paper aims at determining to which extent the parties to an international arbitration having its seat located in Belgium are able to influe on the language of a procedure led before a State Court in connection with an arbitral procedure (eg. the challenge of an arbitrator, setting aside or exequatur proceedings). To answer this question, the author starts by recalling the legislative context by taking into account two recent reforms, one introduced by the Law of 19 July 2012 in respect of the use of language in State Court proceedings, the other introduced by the Law of 24 June 2013 pertaining to arbitration. He then presents an overview of the relevant case‐law of Belgian Constitutional Court and of the European Court of Justice. / La presente contribution vise a determiner dans quelle mesure les parties a un arbitrage international ayant son siege en Belgique ont la possibilite d’influer sur la langue d’une procedure menee devant le juge etatique en lien avec une procedure arbitrale (par exemple, une action en recusation d’un arbitre, en annulation, en exequatur, etc.). Pour repondre a cette question, l’auteur commence par rappeler le cadre legislatif a la lumiere de deux reformes recentes, l’une operee par la loi du 19 juillet 2012 sur l’emploi des langues en matiere judiciaire, l’autre par la loi du 24 juin 2013 relative a l’arbitrage. Il offre ensuite un apercu de la jurisprudence pertinente de la Cour constitutionnelle et de la Cour de justice de l’Union europeenne.
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