Évaluation de la prévalence des hypogonadismes hypergonadotropes post-biospie testiculaire

Objectif Evaluer la prevalence d’hypogonadisme hypergonadotrope (HH) survenant dans les suites d’une biopsie testiculaire ainsi que les moyens de prevention. Materiels et methodes Sur une periode de 2 mois, nous avons diffuse un questionnaire via la mailing-list des Biologistes des Laboratoires d’Etude de la Fecondation et de la Concervation de l’Oeuf (BLEFCO), afin de recenser l’activite de chaque centre, le nombre de praticiens habilites, la technique operatoire, le suivi post-operatoire et la survenue de complications. Resultats Il y a eu 16 centres participants (12 publics et 4 prives), dont la majorite ont un seul chirurgien preleveur, qui le plus souvent est un urologue. Il y a activite moyenne de 22 biopsies/an sur une azoospermie secretoire dans 65 % des cas. Il est alors realise une TESE (Conventional Testicular Sperm Extraction) dans 82 % des cas et a 81 % bilateraux. Cependant, l’HH n’est recherche, par un bilan clinique et/ou biologique, que dans 37 % des cas. Quatre cas d’HH ont ete repertories, tous permanents, favorises par des prelevements bilateraux sur des testicules uniques ou hypotrophiques. Discussion L’HH post-biopsie reste un evenement rare mais grave car souvent permanent. Pour autant il est tres peu depiste systematiquement. Cela necessite la mise en place d’une information preoperatoire et d’une recherche systematique standardisee a l’issue du prelevement afin de mieux determiner sa prevalence. Cette evaluation serait facilitee par le fait que les circuits patients sont tres specialises, avec peu d’intervenants.