Le diabète sucré en Afrique (sub)saharienne, une revue systématique de la littérature

2008 
Objectif Examiner la prevalence du diabete sucre et des anomalies de l'homeostasie glucidique en Afrique sub-Saharienne. Materiels et methodes Les etudes retenues etaient les etudes de prevalence ayant utilise les criteres de diagnostic de l'OMS (Organisation Mondiale de la Sante) avec des textes complets. Elles avaient pour base Medline, les listes de reference des auteurs, les sites de WHO et ADA (American Diabetes Association), et les atlas de l'IDF (International Diabetes Federation) 2000, 2003, et 2006. Six etudes ont un taux de non reponse acceptable et un grand echantillon. Les methodes etaient variables, meme si basees sur les criteres de l'OMS. En utilisant une seule methode de diagnostic les etudes ont presente une sous estimation des cas, sauf une seule qui a recherche le diabete sucre par le PFG (glycemie a jeun) et l'HPO (hyperglycemie par voie orale) ensemble. Resultats 23 etudes ont repondus a nos criteres, aucune de l'Afrique Centrale. La prevalence du diabete sucre varie de 0,2 a 11,0 % dans le Sud de l'Afrique, a l'Est de 3,4 a 8,3 %, a l'Ouest de 0,0 a 6,8 %. Chez les indiens dans le Sud, elle est de 6,0 % a 11,0 %, chez les populations a descendance arabe, (Est) elle est de 8,3 % et chez les Bantu dans le Sud de 2,4 a 4,2 % et les Bantu de l'Ouest de 0,0 a 7,7 %. La prevalence du diabete sucre en ville est de 2,7 a 11,0 % et en milieu rural de 0,0 a 6,1 %. Elle predomine dans le sexe feminin a l'Ouest et est identique au sexe masculin au Sud et a l'Est. Le diabete meconnu est encore tres important. L'IGT chez les indiens dans le Sud est de 17,0 a 24,2 % et chez les Bantu de 6,9 a 7,7 %. A l'Ouest, chez les Bantu, elle est de 1,8 a 10,6 %, a l'Est de 7,6 a 8,0 % et en ville de 5,9 a 24,6 %. L'IFG va de 2,8 a 13,4 %. Une seule etude prenant les IGT et le IFG ensemble trouve 3,8 %. La prevalence combinee du diabete sucre et des anomalies de l'homeostasie glucidique est chez les indiens 33,4 %, les descendants d'arabe 13,7 % et les Bantu 8,6 %. Le diabete gestationnel varie de 1,7 a 3,7 %. Conclusion Il y a un biais du aux non reponses et a la sous estimation des cas dans beaucoup d'etudes. Notre etude montre des donnees de prevalence superieures a l'IDF. Les prevalences elevees des IGT et IFG laissent prevoir une eclosion du diabete sucre et des maladies cardio-vasculaires pour l'avenir en Afrique sub-Saharienne.
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