Position du médecin généraliste vis-à-vis du traitement médicamenteux optimal chez les patients atteints d’une artériopathie oblitérante des membres inférieurs symptomatique

2018 
Objectif Etudier en medecine generale les modalites et les freins a la prescription du traitement medical optimal recommande chez les patients ayant une arteriopathie des membres inferieurs symptomatique devant le constat qu’un pourcentage eleve ne le prend pas. Methode Questionnaire reparti en 4 sous-parties (antiplaquettaires, statines, IEC/ARA2, profil du praticien), envoye par mail a des medecins generalistes (MG), maitres de stage universitaires (MSU) ou non, avec un taux de reponse de 27 % (119 MG). Resultats Concernant les antiplaquettaires, 65 % des MG en prescrivent tres souvent ou souvent, majoritairement de l’aspirine (92 %). Les complications recensees les plus frequentes sont l’epistaxis (70 % des MG), l’hemorragie digestive (44 % des MG), l’ulcere gastroduodenal (39 % des MG), une hemorragie intracrânienne (10 % des MG). Les freins a la prescription sont l’ulcere gastroduodenal (62 %), le risque de chute (53 %), un traitement anticoagulant en cours (43 %). Concernant les statines, 86 % des MG prescrivent tres souvent ou souvent, majoritairement de la pravastatine (46 %). Avant l’introduction, 94 % des MG prescrivent un bilan lipidique, 54 % un bilan hepatique, 17 % un dosage des CPK. En cas de myalgies, 59 % dosent les CPK, 33 % changent de statine, 22 % arretent le traitement, 15 % diminuent la dose. Les causes d’arret sont les myalgies (93 %), le refus du patient (75 %), l’elevation des transaminases (23 %). Concernant les IEC/ARA2, 81 % des MG en prescrivent tres souvent ou souvent, majoritairement le ramipril (64 %). Les freins sont le risque de toux (69 %), d’hyperkaliemie (51 %), d’hypotension arterielle (41 %), d’insuffisance renale aigue (31 %). En cas de normotension, 38 % l’augmentent jusqu’a la posologie recommandee. Apres introduction, 95 % des MG prescrivent un bilan biologique, 74 % une surveillance tensionnelle et 2,5 % rien. Les MG ayant repondu sont des femmes pour 55 %. La majorite (43 %) a entre 50 et 60 ans. Les modes d’exercice se partagent entre milieu semi-rural (41 %) et urbain (42 %). Et 84 % sont des MSU. Conclusion Les MG sont a l’aise avec les antiplaquettaires, mais redoutent le risque hemorragique. Le battage mediatique autour des statines cree un frein plus de la part des patients que des MG. Les IEC et ARA2 ont des effets secondaires potentiellement dangereux, surtout chez les patients âges. Il peut etre delicat pour les MG d’appliquer les recommandations, tout en prenant en consideration les effets secondaires rapportes par les patients.
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