[Thoracic imaging. "Not with grand innovation, but an equilibration between cross-sectional imaging (chiefly computed tomography) and nuclear medicine"].
1999
Les deux sujets majeurs abordes au cours de la semaine de la RSNA ont ete le bilan pretherapeutique du cancer bronchopulmonaire d'une part, l'embolie pulmonaire d'autre part. D'autres sessions et formations continues, plus diversifiees, etaient respectivement consacrees a l'emphyseme et a sa chirurgie, aux traumatismes thoraciques a la radiologie numerique du poumon, au diagnostic de l'atteinte des voies aeriennes et aux pneumopathies infiltratives diffuses, et enfin a l'imagerie interventionnelle. Quant aux expositions scientifiques, 130 etaient consacrees a l'imagerie cardio-pulmonaire, et concernaient pour 2/3 environ l'imagerie du poumon (TDM, puis scintigraphie, puis loin derriere, IRM). Toujours autant d'actualite, aussi bien en terme de frequence que de sante publique, se decline l'imagerie du cancer bronchopulmonaire. Ce sujet etait presente en deux volets. Le premier abordait le diagnostic du nodule pulmonaire solitaire, l'accent etant primitivement mis sur les problemes medico-legaux (une manne pour les avocats americains) poses par le nombre de faux negatifs en radiographie standard (SS337). Les insuffisances de detection etaient rappelees, des circonstances de realisation des cliches a la decision diagnostique finale (nodule non vu, vu mais non reconnu). Dans ces erreurs diagnostiques, ce n'est pas la taille du nodule la principale responsable mais son contraste par rapport aux structures adjacentes. La TDM, une fois le nodule detecte, peut apporter des elements de caracterisation (SS337) ; la presence de graisse est hautement evocatrice de la benignite, de meme que la forme des calcifications lorsqu'elles sont presentes (centrales, homogenes). A l'inverse, les calcifications malignes sont heterogenes, excentriques. La taille des nodules > 30 mm est plus en faveur de la malignite (SS337, SS345). Le contexte est egalement un element important (SS345); la frequence des nodules malins est accrue (56 %) chez les patients ayant (eu) un cancer connu par rapport aux nodules de decouverte fortuite (44 %, p < 0,05). Un des elements recents des plus utiles est la prise de contraste des nodules; la technique consiste en un passage sans injection, puis 130 secondes apres injection a 2 ml/sec de produit iode; les nodules se rehaussant de plus de 20 UH ont 90 % de probabilite d'etre malins (SS338, SS339). La scintigraphie au 18-deoxyglucose (FDG-PET) est une nouvelle methode de caracterisation, la fixation etant plus elevee au sein du nodule lorsqu'il est malin (SS338, SE0280CH). Rappelons au passage que cette technique est malheureusement de diffusion limitee en France, puisque seuls 3 centres en sont equipes. Rappelons aussi la rentabilite de la ponction sous TDM. L'intelligence artificielle sur la base d'images TDM a ete egalement abordee (SE0247CH, SE0328CH).
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