Paralysie périodique hypokaliémique thyréotoxique : à propos d’un cas

2020 
Introduction La paralysie periodique hypokaliemique thyreotoxique (PPHT) est une affection rare chez le sujet caucasien mais elle peut se manifester chez 1 a 20 % des sujets asiatiques hyperthyroidiens avec une predominance masculine [1] . Elle s’integre dans le cas des paralysies periodiques non familiales et est rarement reconnue lors des premieres crises amenant un retard diagnostique important. Observation Patient de 43 ans, latino-americain, presentant un premier episode de tri-paresie. Elle touche de maniere predominante la partie proximale des membres inferieurs et du bras gauche. Il presente egalement un goitre vasculaire, avec des signes cliniques d’hyperthyroidie depuis plusieurs mois. Sur le plan biologique, nous retrouvons une hypokaliemie a 2,2 mmol/L associee a une TSH  Le patient est mis sous potassium permettant une regression rapide de la symptomatologie et sous methimazole. Discussion Le diagnostic de PPHT est pose devant une paralysie neuromusculaire, une hypokaliemie ainsi qu’une hyperthyroidie, evoluant favorablement apres supplementation. Une hyperactivite de la pompe Na/K ATPase stimulee dans la thyreotoxicose chez des sujets ayant des mutations genetiques portant sur les genes des transporteurs permettant de reguler les echanges potassiques, induit l’inactivation des transporteurs sodiques implique dans la reponse contractile [2] . Le traitement d’urgence est la supplementation potassique, le traitement de fond est celui de l’hyperthyroidie.
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