Chirurgie du prolapsus : cœlioscopie ou voie basse ?

2008 
Resume Objectif Comparer la tolerance et l’efficacite des abords cœlioscopique et vaginal dans le traitement complet du prolapsus avec prise en charge systematique des trois compartiments et renfort prothetique. Patientes et methodes Etude retrospective de 154 patientes operees d’un prolapsus comportant au moins une atteinte du troisieme degre sur l’un des compartiments. La chirurgie voie haute etait realisee par cœlioscopie avec hysterectomie subtotale, double prothese synthetique fixee au promontoire et douglassectomie. La chirurgie voie basse etait realisee avec hysterectomie, colpoperineorrhaphie anterieure a l’aide d’une prothese biologique fixee par voie transobturatrice, sacrospinofixation unilaterale et colpoperineorrhaphie posterieure. Le suivi a ete effectue a six mois, puis tous les ans. Resultats La technique cœlioscopique necessite un temps operatoire plus important, mais permet des suites plus courtes. La decouverte de trois carcinomes conforte l’idee de l’interet d’une chirurgie uterine radicale chez ces patientes. La tolerance des protheses par voie cœlioscopique est bonne. Les protheses biologiques, mises en place par voie vaginale, offrent les memes avantages. Les resultats anatomiques, a moyen terme (30 mois), semblent plus favorables a la voie cœlioscopique qu’a la voie vaginale, ainsi que les resultats fonctionnels, mais ceux-ci restent a mieux evaluer. Discussion et conclusion Les deux voies d’abord doivent coexister, idealement sans se concurrencer mais plutot en se completant, car le taux global de recidives necessitant un complement chirurgical, n’excede pas 2 %. Il est donc important que les chirurgiens du prolapsus aient une formation complete cœlioscopique et vaginale.
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