Actualisation de l’épidémiologie des méningites bactériennes de l’enfant en France ☆

2009 
Resume Cette synthese sur l’epidemiologie des meningites bacteriennes de l’enfant s’inscrit dans le cadre de la XVII e  Conference de consensus en therapeutique anti-infectieuse francaise et doit contribuer a l’elaboration de recommandations pour la prise en charge de cette pathologie. Les incidences des meningites bacteriennes sont de 44/100 000 habitants chez les enfants de moins d’un an et de 6,9/100 000 chez les un a quatre ans (incidences de 2002). Neisseria meningitidis represente plus de la moitie des cas (53,7 %), suivie par Streptococcus pneumoniae (32,5 %), streptocoque du groupe B (5,8 %) et Haemophilus influenzae (3,2 %). Le streptocoque du groupe B predomine chez les patients de plus de 28 jours et de moins de deux mois (49,4 %) et le pneumocoque chez les enfants de deux a 12 mois (45,2 %). Au-dela d’un an, le meningocoque est la bacterie la plus frequente (69,7 %). Toutes les souches de Nmeningitidis sont sensibles au cefotaxime et a la ceftriaxone, un tiers sont de sensibilite diminuee a la penicilline G. Concernant le pneumocoque, en 2001, 10 % des souches etaient resistantes a la penicilline G alors qu’en 2005 elles ne representaient plus que 3 % des cas. Aucune souche n’etait resistante au cefotaxime alors que dans 6 % les souches etaient de sensibilite diminuee au cefotaxime en 2005 (CMI max  = 2 μg/ml). L’arrivee de nouveaux vaccins conjugues et la pression de selection exercee par les antibiotiques sur les souches bacteriennes ont probablement participe aux changements de l’epidemiologie des meningites bacteriennes de l’enfant.
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