Administration d’agonistes de la GnRH (Gonadotrophin Releasing Hormone) en phase lutéale des protocoles substitutifs de transferts d’embryons congelés : étude prospective randomisée

Resume Objectif L’ajout d’agonistes de la GnRH en phase luteale des protocoles de fecondation in vitro permet, en ameliorant l’implantation, d’augmenter le taux de grossesses evolutives. Cela pourrait egalement etre benefique dans les transferts d’embryons congeles. Le but de cette etude est de comparer l’ajout d’agonistes de la GnRH a la supplementation classique en progesterone au moment de l’implantation dans le protocole substitutif de transfert d’embryons congeles. Methodes Nous avons realise une etude prospective randomisee controlee sur 220 patientes du centre de medecine de la reproduction de l’hopital Femme-Mere-Enfant de Lyon. Dans le groupe avec ajout d’agonistes de la GnRH, deux injections de triptoreline 0,1 mg etaient realisees en sous-cutane au 4 e puis au 6 e jour apres l’introduction de la progesterone. Resultats Le taux de grossesses evolutives (17 % versus 11,7 % p  = 0,29) etait plus eleve de facon non significative avec l’ajout de triptoreline dans l’ensemble de la population. Cette augmentation etait cependant significative pour les embryons de stade j2 (34,6 % versus 10,3 % p p Conclusion L’ajout d’agoniste de la GnRH au moment de l’implantation permet une augmentation significative du taux de grossesses evolutives pour les embryons de stade j2 et les blastocystes vitrifies.