Diagnostic d’une infection génitale haute : critères cliniques, paracliniques, imagerie, et cœlioscopie. RPC infections génitales hautes CNGOF et SPILF

2019 
Resume L’objectif de cette revue de la litterature est de mettre a jour les recommandations pour la pratique clinique a propos du diagnostic des infections genitales hautes (IGH), hors diagnostic microbiologique. Une douleur annexielle provoquee ou une douleur a la mobilisation uterine sont les signes permettant le diagnostic positif d’IGH (NP2). Les signes associes (fievre, leucorrhees, metrorragies) renforcent le diagnostic clinique (NP2). Chez une femme consultant pour des symptomes compatibles avec une IGH, un examen clinique pelvien est recommande (grade B). En cas de suspicion d’IGH, une hyperleucocytose associee a une proteine C reactive elevee fait evoquer une forme compliquee ou un diagnostic differentiel comme l’appendicite aigue (NP3). L’absence d’hyperleucocytose ou une CRP normale ne permettent pas d’eliminer le diagnostic d’IGH (NP1). Lorsqu’une IGH est suspectee, un bilan sanguin comportant une numeration formule sanguine et un dosage de la CRP est conseille (grade C). L’echographie pelvienne ne contribue pas au diagnostic positif des IGH non compliquees, car elle est peu sensible et peu specifique (NP3). Cependant, elle est recommandee afin de rechercher des signes d’IGH compliquee (collection d’aspect polymorphe) ou un diagnostic differentiel (grade C). L’attente de la realisation de l’echographie ne doit pas retarder la mise en place de l’antibiotherapie. En cas d’incertitude diagnostique, la tomodensitometrie (TDM) abdomino-pelvienne avec injection de produit de contraste est utile au diagnostic differentiel d’origine urinaire, digestive ou gynecologique (NP2). La realisation d’une cœlioscopie n’est pas recommandee dans le seul but de faire le diagnostic positif d’IGH (grade B).
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