Les infections génitales chez la femme en pratique de ville: Enquêtes Aforcopi-BIO. Comparaison des résultats 1987 et 2002

2004 
Resume A l’occasion d’infections genitales observees en pratique de ville chez la femme, le recueil de 1836 prelevements cervicovaginaux en 1987 et 368 en 2001, a permis des comparaisons clinicobiologiques grâce a l’examen de la flore cervicovaginale. Tout d’abord le diagnostic d’IST (infections sexuellement transmises) est rarement porte. En revanche dans la majorite des cas, cet examen permet soit de traiter avec precision une infection certaine (chlamydiose, trichomonase, candidose, gonococcie, vaginose), soit d’aider a reviser un traitement prolonge souvent inutile voire mal supporte. Tous les prurits vulvaires par exemple avec ou sans douleur pelvienne, ne sont toujours pas, loin de la, dus a une mycose. Il nous est apparu vain de vouloir bâtir sur des symptomes cliniques isoles ou associes, un traitement curatif car, s’ils sont parfois evocateurs d’une etiologie, ils n’ont qu’une faible valeur predictive positive. (La VPP de l’association prurit+douleur pelvienne n’est que de 10 % pour une chlamydiose et de 45 % pour une candidose). Le diagnostic de vaginose proposee depuis une dizaine d’annees pour ameliorer le diagnostic des vulvovaginites, n’a pu etre porte que dans 13 % des cas. La seule difference notee entre nos deux etudes a ete la moins grande frequence des isolements de gonocoques, de chlamydiae et d’ureaplasmes en 2001, toutes conditions etant demeurees identiques par ailleurs, sinon un plus faible nombre de patientes.
    • Correction
    • Source
    • Cite
    • Save
    • Machine Reading By IdeaReader
    6
    References
    2
    Citations
    NaN
    KQI
    []