Les endoprothèses actives : succès de mode ou véritable révolution ?

Par chance, le premier patient dilate par Andreas Gruentzig, il y a juste 25 ans, n'avait pas eu de restenose et c'est sans doute ce qui a permis le veritable « demarrage » de cette nouvelle technique de revascularisation myocardique. Pourtant, des les tous debuts de l'angioplastie, la restenose a constitue le point sensible de cette technique. Au fil des annees, les essais cliniques testant une variete considerable de medicaments se sont succede, pour aboutir toujours au meme constat d'echec. A l'inverse, l'utilisation des stents a bouleverse la pratique de l'angioplastie et s'est accompagnee d'une reelle baisse du taux des restenoses, mais le probleme persiste neanmoins pour 20 a 25 % des patients ainsi traites. Plus recemment, la curietherapie endocoronaire a permis de reduire le risque de recidive chez des patients ayant developpe une restenose intra-stent, mais cette technique, relativement lourde a mettre en œuvre, a suscite des inquietudes legitimes sur le devenir a long terme des vaisseaux traites.